présentation des candidats

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Le Conseil constitutionnel a dévoilé samedi 18 mars la liste définitive des parrainages, désignant ainsi les candidats à la présidentielle 2017 qui auront un bulletin à leur nom le 23 avril. Chacun d’entre eux a ainsi reçu au moins 500 parrainages, provenant de 30 départements ou collectivités, dans la limite de 50 paraphes maximum par département.
La liste qui suit est par ordre alphabétique des noms.

  • Nathalie Arthaud

Nathalie Arthaud a annoncé sa candidature, lundi à Paris, et s'est livré à un réquisitoire contre le quinquennat socialiste.Elle est engagée dans sa deuxième campagne présidentielle : Nathalie Arthaud est la candidate de Lutte ouvrière (LO) et souhaite avant tout défendre les travailleurs. Elle a réalisé un score de 0,56% lors de la présidentielle de 2012 (200 000 voix) et aux dernières régionales, le parti révolutionnaire présent dans 13 régions a atteint 1,5% (320 000 voix). Hausse des salaires, interdiction des licenciements, expropriation des banques, contrôle des travailleurs sur les entreprises… le programme de LO devrait peu ou prou rester sur la même ligne qu’en 2012.

  • François Asselineau

Personne ne l’attendait et pourtant François Asselineau a obtenu ses parrainages plusieurs jours avant la date limite. Candidat pour la première fois après une tentative ratée en 2012 de réunir ses 500 parrainages, le porte-parole de l’Union populaire républicaine se prononce pour une sortie de l’Union européenne, de l’euro, du commandement intégré de l’Otan et verse à l’occasion dans le conspirationnisme (il n’est pas loin de voir la main de la CIA derrière tous les malheurs de la France). Il se positionne sur un créneau souverainiste déjà visé par Nicolas Dupont-Aignan et, surtout, Marine Le Pen.

  • Jacques Cheminade

Jacques Cheminade a annoncé le 4 avril sa candidature à l'élection présidentielle de 2017.Pour la troisième fois depuis 1995, le fondateur de Solidarité et Progrès sera présent dans la course à la présidentielle. Ce «gaulliste de gauche», comme il se définit lui-même, affirme se présenter «contre le sérail politique qui a pactisé avec l’empire de l’argent» mais il est aussi connu pour son projet de lancer des programmes spatiaux. Il envisage par exemple d’industrialiser la Lune, qui deviendrait à terme une plateforme vers Mars et au-delà.

  • Nicolas Dupont-Aignan

Nicolas Dupont-Aignan tente de faire une place à son mouvement, Debout la France (DLF), entre Marine Le Pen et François Fillon. En 2012, le souverainiste avait recueilli 1,79 % des suffrages exprimés. Le maire de Yerres (Essonne) promet notamment un «coup de balai» dans le système politique par un recours accru au référendum, le «respect de la laïcité» via l’interdiction du port du voile à l’hôpital, dans l’entreprise et à l’université, le remplacement de l’euro monnaie unique par une «monnaie commune», un plan de relance de «100 milliards d’euros» ou encore la relocalisation de l’emploi. Le candidat refuse de commenter les multiples convergences entre son programme et celui du FN – dont les dirigeants ne cessent d’appeler Dupont-Aignan à les rejoindre.

  • François Fillon

Malgré les aléas de sa campagne houleuse, marquée par l’affaire des emplois supposés fictifs puis par celle des costumes, François Fillon a fait la course des parrainages largement en tête. Le candidat Les Républicains compte sur une mobilisation sans faille du noyau dur des militants LR pour être élu… et atteindre l’immunité présidentielle. Celui qui a su rester debout dans la tempête alors qu’on le disait perdu joue désormais les cartes d’une droite décomplexée et pourrait bien avoir paradoxalement renforcé son autorité auprès des électeurs de droite que Juppé a qualifiés de «radicalisés».

  • Benoît Hamon

Epargné par les «affaires», le candidat socialiste qui a remporté la primaire de la gauche à la surprise générale voit désormais sa campagne patiner. S’il n’a eu aucun mal à se qualifier, Benoît Hamon a dû modifier son projet initial après son accord avec Yannick Jadot et dans le but de conserver une partie des soutiens historiques du PS. Critiqué sur sa droite sur le financement de son projet, Hamon prévoit de creuser en partie les déficits publics dans les premières années pour financer, à terme, 70 milliards d’euros de dépenses nouvelles.

  • Jean Lassalle

Jean Lassalle, élu des Pyrénées-Atlantiques, s’est rendu célèbre par sa grève de la faim visant à sauver une usine dans sa vallée de l’aspe ou en chantant en occitan dans l’hémicycle. Populiste primaire pour certains, héros démocratique pour d’autres (comme l’expliquait Libé à l’époque), il a obtenu ses parrainages sur le fil. Ancien proche de François Bayrou et ex-pilier du Modem, le centriste veut avant tout «redonner la parole aux gens» qu’il a consulté au fil de ses marches à travers la France.

  • Marine Le Pen

La candidate du Front national fait la course en tête des sondages d’intention de vote au premier tour. Le FN, qui fera campagne sur ses thèmes habituels à savoir l’immigration, la sortie de l’euro, la sécurité… a présenté un chiffrage qui apparaît pour l’heure imprécis et déséquilibré. En guerre contre «le système», Marine Le Pen et son parti se trouvent néanmoins au centre de plusieurs affaires judiciaires. Dossier Jeanne ou affaire des assistants parlementaires européens, les enquêteurs soupçonnent le FN d’avoir mis en place de vastes systèmes de détournements de fonds publics.

  • Emmanuel Macron

Le candidat d’En marche a lancé son mouvement «ni de droite ni de gauche» il y a moins d’un an. Il engrange les soutiens quitte à alimenter les reproches sur le manque de clarté de sa ligne politique. Mais face à la menace du FN, il semble le mieux placé pour bénéficier d’une dynamique du «vote utile». Depuis peu, une enquête préliminaire a été ouverte pour «favoritisme, complicité et recel de favoritisme». En cause ? Une soirée organisée lors d’un déplacement à Las Vegas en janvier 2016, alors qu’il était ministre de l’Economie.

  • Jean-Luc Mélenchon
Après un long feuilleton sur un possible rapprochement avec Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon est resté sur sa décision de faire cavalier seul. Le candidat de La France insoumise aura notamment marqué le début de la campagne par une communication innovante, notamment son meeting en hologramme, ses prestations sur YouTube et sa «marche» organisée ce samedi 18 mars. Parmi les thèmes phare de sa campagne : l’urgence sociale, la relance écologique de l’activité économique, une autre sur le progrès humain et la révolution fiscale.
  • Philippe Poutou

Il était présent en 2012 et, de justesse, le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) sera aussi sur la ligne de départ en 2017. Philippe Poutou a surtout réussi à se faire entendre sur ses difficultés à obtenir des signatures mais le candidat qui est ouvrier dans l’automobile compte surfer sur la mobilisation contre la loi travail pour porter haut les problématiques sociales. Il avait recueilli, lors de la présidentielle de 2012, 1,15% des suffrages.

sites de campagne

  • nathalie Arthaud

http://www.nathalie-arthaud.info/

  • François Asselineau

https://www.upr.fr/

  • Jacques Cheminade

http://www.cheminade2017.fr/

  • Nicolas Dupont-Aignan

http://www.nda-2017.fr/

  • François Fillon

https://www.fillon2017.fr/

  • Benoît Hamon

https://www.benoithamon2017.fr/

  • Jean Lassalle

http://jeanlassalle2017.fr/

  • Marine Le Pen

https://www.marine2017.fr/

  • Emmanuel Macron

http://en-marche.fr/

  • Jean-Luc Mélenchon

https://avenirencommun.fr/

  • Philippe Poutou

https://poutou2017.org/